(Re)donner du pouvoir d’agir aux habitants et aux élus
Leçons du Grand Cours 18épisodes
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Les territoires à l’heure d’une polycris...
36 minDans ce premier épisode, nous posons le cadre de la transition territoriale dans un monde en polycrise. À partir d’un territoire de montagne, le Grand Briançonnais, nous découvrons comment les crises climatiques, écologiques, sociales et politiques s’entremêlent et se manifestent localement. Nous apprenons à les lire dans une perspective écosystémique, à dépasser l’indicateur unique du climat et à nous réarmer collectivement pour agir à l’échelle des territoires. Ce chapitre nous invite à entrer dans une enquête partagée, lucide et porteuse d’espérance.
Acquis :
- Comprendre ce qu’est une polycrise et pourquoi les territoires sont des échelles stratégiques pour en affronter les effets et y répondre
- Identifier les limites d’une approche uniquement climatique et intégrer une lecture écosystémique des interdépendances
- Prendre conscience de la puissance du local et des dynamiques collectives pour construire des trajectoires de transformation territoriale.
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Frémissements et renouveau démocratique
36 minDans ce deuxième épisode, nous explorons les signes d’un renouveau démocratique et écologique au cœur même de la polycrise. Ensemble, nous découvrons comment des initiatives locales — passées et présentes — inventent d’autres manières de décider, de coopérer et d’habiter les territoires. Nous puisons dans la mémoire longue de la démocratie pour éclairer les frémissements contemporains et comprendre comment l’action collective, la créativité et la joie peuvent devenir des moteurs puissants de transformation. Ce chapitre nous invite à faire émerger, relier et amplifier ces dynamiques de terrain.
Acquis :
- Identifier les “frémissements” démocratiques et écologiques à l’œuvre dans les territoires et comprendre leur rôle dans la transition
- Relier des expériences historiques aux pratiques actuelles de démocratie locale et de coopération citoyenne
- Comprendre l’importance des postures, des espaces physiques de dialogue et des récits collectifs pour soutenir une gouvernance territoriale vivante et partagée
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Qu’est-ce qui coince ?
28 minDans cet épisode, nous nous attaquons à une question essentielle : si nous savons que nos modes de vie menacent les équilibres planétaires, pourquoi cela ne se traduit-il pas en action collective à la hauteur ? Nous explorons les racines historiques et culturelles de ce blocage, mais aussi ses dimensions psychologiques et émotionnelles. Nous découvrons comment notre rapport à la modernité, nos mécanismes de défense et nos biais cognitifs influencent profondément notre capacité à agir. Ce chapitre nous invite à réhabiliter le sensible et à reconnaître le “facteur humain” comme une ressource clé de la transition.
Acquis :
- Comprendre comment la modernité, en séparant raison et émotions, individu et collectif, a contribué à déconnecter nos sociétés du vivant
- Identifier les principaux mécanismes de défense et biais cognitifs qui freinent la mobilisation face à la crise écologique
- Reconnaître le “facteur humain” non comme un obstacle, mais comme une ressource essentielle pour enclencher des dynamiques de transformation collective
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Les communs
43 minCet épisode explore une notion essentielle à la fois philosophique, politique et écologique : celle des communs. Nous proposons ici de penser le soin du monde à partir du partage et de la co-gestion des ressources. Le fil conducteur : comprendre comment, dans un contexte de vulnérabilité planétaire et de dépassement des limites écologiques, la redécouverte des communs peut nourrir une sobriété collective et refonder notre rapport au territoire, à la propriété et à la gouvernance. À travers des exemples historiques (les enclosures, les communes médiévales) et contemporains (le Vorarlberg autrichien, le Briançonnais), nous montrons que les communs ne sont pas une nostalgie du passé, mais un levier concret de résilience et d’équité pour les sociétés d’aujourd’hui.
Acquis :
- Comprendre ce que sont les communs, leur histoire et leur rôle dans la gestion collective des ressources
- Identifier les principes de gouvernance coopérative proposés par Elinor Ostrom et leur intérêt pour les territoires en transition
- S’inspirer d’expériences concrètes (Vorarlberg, Briançonnais…) pour imaginer des formes de sobriété et de co-responsabilité territoriale adaptées à aujourd’hui
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Du sentiment d’impuissance au pouvoir d’...
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Qui s’engage et comment ?
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L’élu : statut, attentes et conflits int...
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Leadership des transitions
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L’élu : des prérogatives classiques au r...
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Conditions et formes de participation
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Prendre en compte les besoins fondamenta...
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Héritages, identités, transmission, reno...
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Indicateurs multidimensionnels de la tra...
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Déclinaison territoriale : énergie et ea...
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Déclinaison territoriale : sols, habitat...
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Déclinaison territoriale : déchets, circ...
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Ingénieries : boîte à outils
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La puissance des récits et le réveil des...
Plutôt qu’un catalogue de solutions, ce cours trace un chemin d’apprentissage : comprendre les crises imbriquées qui traversent nos territoires, identifier ce qui bloque, redécouvrir la richesse des communs, et surtout, réveiller les forces d’action et d’imagination déjà à l’œuvre. À travers des analyses, des témoignages et des récits concrets, les intervenants montrent comment se tissent des alliances entre élus, citoyens, associations et agents pour inventer de nouvelles manières d’habiter et de gouverner.
Nous explorons ensemble les dimensions démocratiques, sociales et émotionnelles de la transition : comment dépasser le sentiment d’impuissance, accompagner les
...afficher plusCe que je vais apprendre dans cette formation
Comprendre la notion de polycrise et ses implications sur les territoires
Identifier les principaux blocages culturels, institutionnels et politiques à la transition
Redécouvrir les communs comme leviers de coopération et de résilience
Passer du sentiment d’impuissance au pouvoir d’agir individuel et collectif
Mieux cerner la posture de l’élu et les dilemmes liés à son rôle dans la transition
Développer des compétences de leadership coopératif et de gouvernance partagée
Concevoir des démarches participatives adaptées aux besoins et identités locales
Utiliser des indicateurs multidimensionnels pour évaluer la transformation d’un territoire
S’outiller concrètement sur les grands champs d’action : énergie, eau, sols, habitat, mobilité, circularité
Mobiliser la puissance des récits et des imaginaires pour inspirer l’action collective
Certifié Qualiopi
Modalité d’évaluation : QCM - 4 sessions : une session tous les 5 épisodes environ, 10 à 15 questions chacune
Aucun prérequis nécessaire
Personne en situation de handicap, ou pour toute autre demande : écrivez-nous à contact@sator.fr
Taux de complétion moyen de la masterclass depuis sa création : 60 à 70%
Taux de réussite aux QCM depuis sa création : 73%
Support technique et pédagogique : écrivez-nous à contact@sator.fr
Adaptation et systémique
Les Professeurs Sator
Combien de temps prend la préparation d’un cours ?
Chez Sator, notre travail est finalement assez proche de celui d’un éditeur : nous accompagnons le professeur sur une durée d'à peu près 4 mois (pas à temps plein, bien sûr !) avec Camille, notre responsable pédagogique. Un cycle de préparation long qui garantit la qualité, les sources et la pédagogie des contenus, en plus de différents rendez-vous « d’entrainement ». Le tournage se déroule sur 3 jours, et nous mettons ensuite 3 mois à produire le Grand cours, avec la relecture du professeur.
Que veut dire Sator ?
Sator signifie « celui qui sème » en latin, au sens pour nous de semer la connaissance. En japonais, Satori signifie « le chemin de l’éveil spirituel », ou « chemin de l’unité ». Un hasard linguistique… ou une belle synchronicité, puisqu’il raisonne particulièrement bien avec notre raison d’être ! Enfin, le carré Sator est le nom du carré palindrome, dont on disait qu’il était le carré magique des templiers. Tous les mots y sont reliés et vous pouvez les lire dans tous les sens. Un peu comme les sujets que nous traitons, qu'il faut aborder avec une approche holistique.
À quoi ressemble l’équipe Sator ?
Notre équipe est constituée de 6 personnes en « central » et d’une petite dizaine de prestataires complices pour la production. Pierre s’occupe de la ligne éditoriale, avec son expertise de prospectiviste ; Camille s’occupe de l’accompagnement pédagogique ; Léa s’occupe de la direction artistique/production ; Titouan s’occupe de la communication et Juliette s’occupe des communautés d’apprenants. Côté prod, Fabrice s’occupe de la captation, OKB (Gaston et Florent) produit les teasers, Micelium Pro (Léo, Antoine et les autres) ainsi qu’Emma, Mathilde, Pascal, Perrine et Lucile s’occupent du montage, habillage et motion design (schémas animés).
Sator est-il un organisme de formation certifié ?
Oui, Sator est certifié Qualiopi. Les entreprises peuvent donc solliciter leurs OPCO pour prendre en charge la diffusion des formations Sator à leurs collaborateurs. Les élus peuvent aussi les faire financer, tout comme les fonctionnaires.
Que permet l’espace communauté ?
Cet espace permet de faire vivre le thème du cours dans le temps : vous pouvez y poster et lire un travail de veille et d’analyse, poser des questions au professeur, organiser simplement des rencontres avec les autres diplômés, des conférences, construire des projets, contacter chacun via une messagerie privée, recevoir des invitations spécifiques à des événements Sator, et bientôt d’autres possibilités novatrices à venir !
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