Repenser l’action des organisations à l’ère des limites écologiques et sociales
Leçons du Grand Cours 20épisodes
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Performance durable et création de valeu...
Dans ce premier chapitre, nous interrogeons une idée devenue presque évidente dans les milieux économiques et financiers : la performance durable serait, au fond, la capacité à créer de la valeur financière… sur le long terme. Or, cette vision dominante de la durabilité n’est ni neutre, ni forcément soutenable, que ce soit pour les écosystèmes ou pour les entreprises. À travers 2 cas emblématiques – les baleines et les palmiers à huile en Malaisie –, nous examinons ce que cette logique fait au monde lorsqu’on l’applique concrètement. Ce chapitre nous invite ainsi à ouvrir l’enquête : que voulons-nous vraiment dire lorsque nous parlons de performance durable ?
Acquis :
- Identifier les limites de la définition dominante de la performance durable fondée sur la maximisation de la valeur financière à long terme
- Analyser de manière critique les effets réels de l’analyse coûts-bénéfices et de la valeur actualisée sur les écosystèmes et les organisations
- Comprendre pourquoi une performance durable authentique nécessite d’intégrer d’autres types de valeurs et des limites écologiques fortes
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Performance durable et capital immatérie...
Dans ce chapitre, nous explorons une notion-clé de la durabilité dans les organisations : le capital immatériel. Nous découvrons que derrière des expressions répandues comme “capital humain” ou “capital naturel” se cache une vision très particulière de la productivité et de la valeur financière. L’épisode poursuit un double objectif : clarifier ce que les économistes entendent par capital et par immatériel (en montrant comment ces notions s’articulent à la productivité et à la valeur financière) ; et comparer cette approche à l’exigence de durabilité écologique et sociale. Le but : montrer en quoi le fait de se focaliser sur le capital immatériel reconduit une vision étroite de la performance durable, centrée sur la productivité, et invisibilise la matérialité du monde et ses limites.
Acquis :
- Comprendre ce que les économistes entendent par capital et capital immatériel, et leur lien structurel avec la productivité et la valeur financière
- Identifier en quoi l’usage du capital immatériel dans la durabilité prolonge une vision centrée sur la création de valeur financière à long terme
- Saisir pourquoi une performance durable authentique nécessite de rendre visibles – donc “matériels” – les écosystèmes, les corps et les limites planétaires
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Qu’est-ce que la performance durable ?
Dans ce chapitre, nous revenons aux fondements de la notion de performance durable pour comprendre ce qu’elle signifie réellement. Nous explorons comment la performance s’analyse comme un processus articulant objectifs, moyens et résultats, et pourquoi cette clarification est indispensable pour penser la durabilité. Nous parcourons l’histoire de la performance durable à travers deux grandes approches – performance sociétale et performance globale – tout en questionnant la promesse trop simple du “win-win”. Enfin, nous découvrons qu’aucune performance durable ne peut exister sans s’appuyer sur un langage central : la comptabilité.
Acquis :
- Comprendre la performance comme une analyse normative d’un processus d’action fondé sur le triptyque objectifs–moyens–résultats
- Identifier les deux grandes approches historiques de la performance durable – performance sociétale et performance globale – et leurs implications respectives
- Analyser la complexité des liens entre performances financières, sociales et environnementales, et comprendre le rôle essentiel de la comptabilité comme langage structurant de la performance durable
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Performance durable et fonctionnement au...
Dans ce chapitre, nous découvrons comment la performance durable peut réellement s’inscrire au cœur du fonctionnement des organisations. Nous voyons pourquoi les seuls indicateurs (comme le bilan carbone) restent insuffisants s’ils ne sont pas reliés aux pratiques, aux décisions et aux objectifs de durabilité. Nous explorons plus en détails le rôle central de la comptabilité et montrons qu’une performance durable authentique exige une comptabilité capable d’intégrer pleinement les enjeux environnementaux et sociaux.
Acquis :
- Comprendre les limites d’une approche de la performance durable fondée uniquement sur des indicateurs comme le bilan carbone
- Identifier le rôle structurant de la comptabilité dans la transformation des données en connaissance et dans le pilotage de la performance durable
- Analyser comment les modèles comptables influencent directement la définition et l’évaluation de la performance, notamment écologique et sociale
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Performance et climat (partie 1)
(à paraître)
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Performance et climat (partie 2)
(à paraître)
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Performance et eau
(à paraître)
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États de référence de la nature et soute...
(à paraître)
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États de référence de la nature et éco-e...
(à paraître)
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Écosystèmes marins et biodiversité
(à paraître)
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Sols et performance globale en agricultu...
(à paraître)
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Êtres humains et travail (partie 1)
(à paraître)
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Êtres humains et travail (partie 2)
(à paraître)
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Chaînes de valeurs
(à paraître)
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Parties prenantes (partie 1)
(à paraître)
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Parties prenantes (partie 2)
(à paraître)
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Performance et pratiques/activités (part...
(à paraître)
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Performance et pratiques/activités (part...
(à paraître)
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Comptabilité en soutenabilité forte écol...
(à paraître)
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Comptabilité en soutenabilité forte écol...
(à paraître)
De la RSE aux normes européennes, la "performance durable" s’impose progressivement. Pourtant, sa définition reste floue : indicateurs isolés, ratios déconnectés du réel, visions centrées sur la maximisation de la valeur financière… Alexandre Rambaud montre que ces approches sont insuffisantes pour répondre aux enjeux contemporains. À travers 20 épisodes, il propose un changement de perspective : considérer la performance comme une analyse normative de l’action, fondée sur des objectifs explicites, la qualité écologique des écosystèmes et la dignité du travail humain, et structurée par un langage essentiel, la comptabilité.
Reconfigurer la performance suppose d’abord de reconnaître qu’une performance durable s’ancre dans les pratiques réelles des organisations : leurs activités,
...afficher plusCe que je vais apprendre dans cette formation
Comprendre l’évolution des notions de performance, de performance durable, leurs implications et leurs limites
Identifier les impasses des visions dominantes, centrées sur la maximisation financière ou le capital immatériel, et comprendre en quoi elles invisibilisent la matérialité écologique et sociale de notre monde
Développer une vision systémique de la performance, intégrant les liens entre pratiques, activités, politiques internes et impacts réels des organisations
Comprendre les concepts d’éco-efficience et d’éco-efficacité, et leur rôle dans l’évaluation de la performance climatique et écologique
Maîtriser la notion d’état de référence de la nature et son importance pour mesurer l’impact réel sur les écosystèmes
Identifier les différentes conceptions des parties prenantes — descriptives, instrumentales, normatives — et leurs implications sur la gouvernance et la performance
Comprendre la place centrale de la comptabilité comme langage structurant de la performance durable, et ses limites actuelles
Analyser le fonctionnement du cadre C.A.R.E., et comprendre comment il permet d’intégrer engagements humains, engagements naturels et engagements financiers dans un même système comptable.
Reconfigurer la performance comme un processus d’apprentissage collectif, fondé sur l’expérimentation, la planification, le pilotage et la post-évaluation
Certifié Qualiopi
Modalité d’évaluation : QCM - 4 sessions : une session tous les 5 épisodes environ, 10 à 15 questions chacune
Aucun prérequis nécessaire
Personne en situation de handicap, ou pour toute autre demande : écrivez-nous à contact@sator.fr
Taux de complétion moyen de la masterclass depuis sa création : 60 à 70%
Taux de réussite aux QCM depuis sa création : 73%
Support technique et pédagogique : écrivez-nous à contact@sator.fr
Nouvelle économie
Les Professeurs Sator
Combien de temps prend la préparation d’un cours ?
Chez Sator, notre travail est finalement assez proche de celui d’un éditeur : nous accompagnons le professeur sur une durée d'à peu près 4 mois (pas à temps plein, bien sûr !) avec Camille, notre responsable pédagogique. Un cycle de préparation long qui garantit la qualité, les sources et la pédagogie des contenus, en plus de différents rendez-vous « d’entrainement ». Le tournage se déroule sur 3 jours, et nous mettons ensuite 3 mois à produire le Grand cours, avec la relecture du professeur.
Que veut dire Sator ?
Sator signifie « celui qui sème » en latin, au sens pour nous de semer la connaissance. En japonais, Satori signifie « le chemin de l’éveil spirituel », ou « chemin de l’unité ». Un hasard linguistique… ou une belle synchronicité, puisqu’il raisonne particulièrement bien avec notre raison d’être ! Enfin, le carré Sator est le nom du carré palindrome, dont on disait qu’il était le carré magique des templiers. Tous les mots y sont reliés et vous pouvez les lire dans tous les sens. Un peu comme les sujets que nous traitons, qu'il faut aborder avec une approche holistique.
À quoi ressemble l’équipe Sator ?
Notre équipe est constituée de 6 personnes en « central » et d’une petite dizaine de prestataires complices pour la production. Pierre s’occupe de la ligne éditoriale, avec son expertise de prospectiviste ; Camille s’occupe de l’accompagnement pédagogique ; Léa s’occupe de la direction artistique/production ; Titouan s’occupe de la communication et Juliette s’occupe des communautés d’apprenants. Côté prod, Fabrice s’occupe de la captation, OKB (Gaston et Florent) produit les teasers, Micelium Pro (Léo, Antoine et les autres) ainsi qu’Emma, Mathilde, Pascal, Perrine et Lucile s’occupent du montage, habillage et motion design (schémas animés).
Sator est-il un organisme de formation certifié ?
Oui, Sator est certifié Qualiopi. Les entreprises peuvent donc solliciter leurs OPCO pour prendre en charge la diffusion des formations Sator à leurs collaborateurs. Les élus peuvent aussi les faire financer, tout comme les fonctionnaires.
Que permet l’espace communauté ?
Cet espace permet de faire vivre le thème du cours dans le temps : vous pouvez y poster et lire un travail de veille et d’analyse, poser des questions au professeur, organiser simplement des rencontres avec les autres diplômés, des conférences, construire des projets, contacter chacun via une messagerie privée, recevoir des invitations spécifiques à des événements Sator, et bientôt d’autres possibilités novatrices à venir !
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