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Nombre d'épisodes
20
Durée de la masterclass
10h

L'économie de demain

Comment construire une économie écologique, juste et efficace

Cette masterclass inédite vous propose d’entrer en profondeur dans les grandes lois de la macro-économie : son histoire, son fonctionnement, ses impasses… mais aussi les enjeux qui se posent à elle autant qu’à nous, notamment avec la bifurcation écologique.

Le professeur

Gaël Giraud

Économiste

Gaël Giraud est directeur de recherche au CNRS en économie, ancien chef économiste de l’Agence Française de développement. Il a notamment fondé la Chaire Énergie et Prospérité (ENS, X, ENSAE) et le Programme de Justice Environnementale de l’université de Georgetown à Washington. Il est un des plus grands spécialistes mondiaux des interactions entre dynamiques macro-économiques et écologie.

Les acquis du cours

Maîtriser les bases théoriques et historiques de la macroéconomie contemporaine
Comprendre le rôle du crédit et des dettes dans l’économie
Comprendre les tenants et aboutissants d’un chemin vers la neutralité carbone nette d’ici 2050
Maîtriser les enjeux des débats sur la fiscalité
Comprendre comment mettre la sphère financière au service de l’économie
Comprendre notre dépendance économique au commerce de minerais et d’énergies fossiles, et plus généralement aux lois de la thermodynamique
Faire le point sur ce que l’économie conventionnelle peut encore nous apporter

Les enjeux du cours

L'économie de demain

Une certaine confusion caractérise les débats publics autour de l’économie : d’où provient le chômage de masse qui sévit en Europe depuis trois décennies ? La croissance est-elle indispensable ? La décroissance n’a-t-elle pas, au fond, déjà commencé ? L’inflation est-elle durable ? La dette publique va-t-elle nous contraindre à réduire encore davantage les services publics ? etc.

À ces interrogations, il est difficile de trouver des réponses claires. A fortiori si l’on y ajoute celles, plus profondes encore, que suscite l’impératif d’une bifurcation écologique.

Pouvons-nous mettre en œuvre nos engagements en matière de zéro émission nette en 2050 ? L’eau va-t-elle manquer, au même titre que d’autres ressources stratégiques ? Peut-on mettre en œuvre une bifurcation hors des énergies fossiles sans réduire les inégalités de revenus qui déchirent notre lien social ? Que font les États-Unis et la Chine ?

L’ambition de ce cours n’est pas de fournir des réponses clef en main à toutes ces questions - et toutes les autres, légitimes, que vous vous posez - mais de proposer des outils qui vous permettront d’élaborer vos propres réponses.

Pour cela, il convient de revisiter un certain nombre de grands débats contemporains en économie pour les dépoussiérer. Comment comprendre, en autre, l’obscurité qui entoure le mode de création monétaire ? Comment explique-t-elle l’explosion des inégalités et des dettes depuis un demi-siècle ?

Outre le constat et l’explication du constat, comment sortir des grands paradoxes économiques qui font notre actualité ? Comment réorienter du capital et de la monnaie vers les investissements verts et des politiques publiques vertueuses en général ? L’économie n’est-elle pas soumise, comme toute réalité humaine, aux contraintes inexorables de la thermodynamique ?

Cette masterclass inédite proposera donc un va-et-vient entre les questions qui se posent à nous aujourd’hui, les réponses “classiques” qui leur sont habituellement apportées par les économistes et, lorsque ces dernières ne sont pas satisfaisantes, les manières alternatives d’y répondre.

Ce cours ne nécessite pas de connaissances techniques préalables en économie. En revanche, il nécessite une appétence forte pour les enjeux contemporains en général. Il s’adresse aux citoyens en quête d’outils d’outils de compréhension autant qu’aux collaborateurs et dirigeants désireux de mieux articuler vision micro et macroéconomique.  

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Description des épisodes

Episode

1

Sortir de l'obscurantisme en économie

Depuis plusieurs décennies, la discipline économique s’est largement éloignée de la démarche scientifique. Beaucoup de publications universitaires d'économie classique reposent sur des postulats empiriquement réfutés. Conséquence : une certaine orthodoxie économique a promu des politiques publiques nuisibles pour nos sociétés et notre planète. Pourquoi la science économique fait-elle majoritairement fausse route ? Comment faire en sorte qu’elle devienne un outil au service d’une prospérité soutenable pour toute l’humanité ?

Identifier quelques uns des postulats infirmés par la réalité et pourtant au fondement de la majorité des travaux des économistes
Comprendre que l’économie doit être appréhendée comme un système monétaire dynamique et complexe, soumis aux lois de la thermodynamique, et tributaire de phénomènes biophysiques comme l'énergie, la matière ou encore le vivant

Episode

2

D'où vient la monnaie ? (Première partie)

La monnaie est apparue dans le sillage des premiers proto-États : son existence est consubstantielle à l’impôt et c’est avant tout l’existence de l’État qui permet de garantir sa valeur. En 1797, la banque d’Angleterre a pris une décision audacieuse en décorrélant la valeur de la livre sterling de celle de l’or et de l’argent, animant une controverse entre les tenants de la "currency school" et ceux de la "banking school". Encore aujourd’hui, cette opposition structure les débats qui animent la discipline économique, entre d’un côté une vision passéiste et illusoire de la monnaie qui estime que c’est l’épargne qui induit les investissements, et de l’autre celle qui admet que la monnaie provient du crédit bancaire et a vocation à permettre la création de richesses dans l’avenir.

Comprendre les enjeux du débat opposant ceux qui considèrent que c’est l’épargne qui induit les investissements et ceux qui défendent l’inverse
À travers l’histoire de la monnaie, comprendre en quoi celle-ci suppose l’existence de l’État comme tiers de confiance
Connaître la structuration de la masse monétaire dans les économies modernes
Comprendre pourquoi la théorie de l’intermédiation financière est fausse

Episode

3

D'où vient la monnaie ? (Deuxième partie)

Du fait de l’octroi de crédits bancaires, la masse monétaire évolue constamment sans que cela ne conduise mécaniquement à une augmentation des prix. La monnaie n’est pas neutre car son évolution affecte toutes les grandeurs de l’économie et pas seulement le niveau général des prix. En fait, la création monétaire n’est pas inflationniste si elle finance des investissements productifs qui stimulent et développent l’économie réelle. Le mythe de la neutralité de la monnaie continue pourtant de justifier des choix politiques très discutables comme la prétendue indépendance des banques centrales et l’augmentation des taux directeurs, ce qui met en danger l’économie et empêche de mener les investissements dont nous avons besoin pour faire face à la polycrise écologique.

Entendre pourquoi les banques centrales devraient être placées sous l’autorité de pouvoirs publics démocratiquement élus
Comprendre qu’il est possible de financer la transition écologique grâce à la création monétaire
Démystifier la théorie de la neutralité de la monnaie et du multiplicateur monétaire
Comprendre pourquoi ce sont les investissements qui induisent l’épargne et non l’inverse

Episode

4

Le temps en économie

Contrairement à ce qui est défendu par l’orthodoxie économique, la part du revenu national attribuée au capital et celle attribuée au travail, le taux de croissance du capital et du PIB par travailleur, le ratio capital sur production ou encore le taux de rendement sur investissement ne sont pas des constantes : toutes ces données ont fortement évolué au cours des dernières décennies du fait des choix politiques qui ont été conduits et des phénomènes biophysiques qui conditionnent la production. L’économie n’est donc pas un système figé : la prise en compte du temps est indispensable à sa bonne compréhension. En ce sens, la vitesse de circulation de la monnaie est déterminante puisqu’elle a un impact majeur sur le niveau général des prix. Une trop forte baisse de cette vitesse peu conduire à l’un des pires maux possibles pour une économie : la déflation.

Comprendre que les « faits » stylisés de Kaldor sont faux et qu’il existe peu de constantes en économie
Découvrir pourquoi la vitesse de la circulation de la monnaie est un facteur essentiel du système économique
Prendre la mesure du danger déflationniste
Comprendre que la peur de la création monétaire provient de déterminants culturels qui marquent profondément nos inconscients depuis l’Antiquité

Episode

5

La dynamique macro-économique

Pour modéliser l’économie, il convient d’abord de distinguer les stocks des flux : cette opération montre que l’investissement est toujours égal à l’épargne et que la dynamique macro-économique est marquée par de l’émergence, c’est à dire qu’on observe des phénomènes au niveau agrégé qui ne sont pas déductibles du comportement des acteurs à l’échelle individuelle. Après avoir obtenu la matrice des stocks et des flux d’une économie, on peut étudier la dynamique macro-économique grâce à des équations différentielles qui modélisent l’évolution des différents facteurs en fonction du temps. C’est cette opération qui a permis aux époux Meadows et à Jørgen Randers d’alerter dès 1972 sur le risque d’un effondrement économique généralisé en raison de la raréfaction des ressources naturelles. À l’inverse, l’école néoclassique étudie la dynamique macro-économique sous le prisme du modèle de Solow, un modèle qui se fonde sur une série de postulats discutables et qui laisse croire qu’une croissance infinie est possible dans un monde fini.

Savoir distinguer les stocks des flux en économie et constater grâce à cela que l’investissement est toujours égal à l’épargne
Comprendre que la dynamique macro-économique repose sur des phénomènes d’émergence
Découvrir le modèle Meadows et les raisons qui poussent à penser que ses scénarios les plus pessimistes sont les plus plausibles à ce jour
Appréhender le concept d’équilibre stationnaire

Episode

6

Les dettes privées, de potentielles bombes à retardement

L’orthodoxie économique se préoccupe peu des dettes privées. Pourtant, la distribution de celles-ci affecte profondément la dynamique macro-économique : par exemple, la saisie des collatéraux aux ménages insolvables peut conduire à de graves crises comme celle de 2008. Contrairement à ce qu’affirme le modèle de Solow, le transfert du patrimoine des plus modestes vers les plus aisés qui résulte de la mécanique de la dette conduit à estimer que l’économie peut converger vers au moins deux équilibres, l’un vertueux, l’autre rendu catastrophique par l’excès de dettes privées. En fait, la dette privée n’est pas un problème lorsqu’elle finance des investissements productifs : dans le cas contraire, lorsqu’elle alimente principalement une bulle financière ou immobilière comme c’est le cas aujourd’hui, elle menace l’ensemble du système économique. Les banques privées ont pour mission de financer les investissements qui façonneront l’économie de demain : or celles-ci sont conduites à agir d’abord en fonction des intérêts privés de leurs actionnaires et non de l’intérêt général ce qui pose la question de la régulation du secteur financier.

Comprendre pourquoi la dette privée peut être plus dangereuse que la dette publique et savoir distinguer « la bonne dette » de « la mauvaise dette » grâce au ratio dette privée sur PIB
Comprendre que le niveau d’endettement d’un État ne conditionne pas mécaniquement son taux d’emprunt sur les marchés financiers
S’interroger sur le rôle déterminant des banques privées dans l’orientation du système économique
Comprendre que c’est la création monétaire et non la croissance réelle qui permet le bon fonctionnement du système bancaire

Episode

7

L’indispensable dépense publique

Dans la sphère médiatique, l’endettement public est généralement présenté comme une menace existentielle à la prospérité de l’économie. Pourtant, dans un pays dont la balance commerciale est déficitaire (comme la France), il est impossible que le secteur privé puisse dégager des bénéfices en l’absence de déficit public. Quelles que soient leurs couleurs politiques, la plupart des responsables de gouvernement l’ont compris, le principal clivage entre les gouvernements de droite et de gauche étant que les premiers privilégient l’endettement public au profit des dépenses militaires quand les seconds favorisent, en principe, le développement de l'État providence. La dépense publique est en vérité insuffisante en France : sa contribution au PIB est cinq fois inférieure à celle de la dépense privée contrairement à ce qu’affirme le lieu commun voulant qu’elle représente 50 à 56% du PIB. Il convient donc de l’augmenter afin de favoriser le bon fonctionnement des services publics.

Comprendre l’importance des investissements et du déficit public pour les profits du secteur privé
Prendre la mesure de la violence des rétorsions imposées en vain à Athènes durant la crise grecque et comprendre comment l’instrumentalisation de la dette souveraine a permis un véritable pillage du patrimoine public hellénique
Démystifier la règle des 3 %, l’excédent commercial comme remède universel valable pour tous les pays et la légende selon laquelle la dépense publique serait excessive en France
Connaître le mode de calcul du PIB

Episode

8

Mettre fin à l’illusion financière

La sphère financière a trouvé un nouvel élan à la fin des années 1970 avec la dérégulation financière qui a permis l’apparition de produits dérivés et a poussé les investisseurs à s’endetter pour profiter de la spéculation. De plus en plus de bulles financières sont apparues, la dernière en date étant notamment liée au mauvais usage de la création monétaire à l’occasion des politiques de quantitative easing : celle-ci a alimenté la spéculation alors qu’elle aurait pu être orientée vers la relance de l’économie réelle. L’actuelle bulle financière, plus importante que celle des subprimes, pourrait bien exploser en raison de la hausse des taux directeurs entamée par les banques centrales en 2022. Il est aujourd’hui nécessaire de réguler le secteur financier, en procédant notamment à une véritable séparation bancaire, en obligeant les banques à augmenter leurs fonds-propres et en régulant le ratio de levier permis par les crédits.

Savoir replacer l’implosion de la sphère financière dans son contexte historique
Comprendre le mécanisme des crises financières, mesurer le danger généré par l’augmentation des taux directeurs des banques centrales et identifier les réformes qui permettraient de limiter le risque d’une nouvelle crise
S’interroger sur les ressorts anthropologiques à l’origine de l’opposition à l’État providence
Prendre conscience que l’annulation de la partie de la dette publique détenue par la BCE permettrait de financer la bifurcation écologique

Episode

9

Le choix du chômage ?

Dans la théorie néoclassique, la question du chômage involontaire est largement ignorée : selon celle-ci, les chômeurs choisiraient délibérément de ne pas travailler compte tenu du salaire d’équilibre, le marché étant censé permettre systématiquement le plein-emploi. Pourtant, si l’on prend en compte le travail à temps partiel, le taux de chômage réel en France s’approche des 30 %. Une mauvaise interprétation de la courbe de Philipps pousse la BCE à des politiques nuisibles pour l’emploi au nom de la lutte contre l’inflation : le chômage de masse correspond donc à un choix politique. En moyenne, un chômeur coûte 20 000 € par an à l'État tandis que le coût d'un travailleur au SMIC est de 21 500 € par an : l'argent dépensé pour indemniser les chômeurs de longue-durée pourrait être orienté vers le subventionnement d'emplois utiles à la société et notamment ceux qui permettraient d’entamer la bifurcation écologique.

Disposer des bons indicateurs pour mesurer le taux de chômage
Comprendre comment la garantie emploi permettrait à la fois de réduire considérablement le chômage tout en permettant une consolidation des services publics et des investissements importants pour le climat pour un coût minime
Connaître l’origine de l’inflation présente en France depuis 2021
Comprendre pourquoi le PIB réel est une construction théorique qui n’a plus de sens au-delà d’un horizon de 2-3 ans

Episode

10

Inégalités et démocratie fiscale

Au cours des 30 dernières années, les 2 % les plus riches à l'échelle planétaire ont vu leurs revenus exploser alors que ceux du reste de la population n'ont pas connu de hausse significative : la globalisation n'a ainsi bénéficié qu'à une toute petite minorité. En France, la hausse des inégalités est due notamment au fait que l’impôt sur le revenu a cessé d’être un impôt progressif : le taux moyen d'imposition effectif des plus riches n’est plus supérieur à celui des classes moyennes. Par exemple le taux effectif d’imposition d’une multimilliardaire français est proche de celui d’un salarié gagnant 4200 € par mois. Il convient donc de proposer un nouveau paradigme pour permettre une réelle progressivité de l’impôt et d’adopter des politiques publiques visant à mettre fin à l’exil fiscal des sociétés.

Prendre la mesure de l’importance des inégalités à l’échelle nationale et mondiale
Être en mesure d’estimer les inégalités de revenus grâce à l’indice de Gini
Comprendre pourquoi le système fiscal français actuel est injuste et découvrir l’impôt abc comme une alternative qui permettra de le rendre plus simple et plus équitable
Comprendre que déterminer l’imposition des sociétés sur la localisation de la masse salariale et de leurs investissements permettra de réduire significativement l’exil fiscal des sociétés

Episode

11

Le substrat biophysique de l’économie

Il existe une corrélation quasi-parfaite entre usage de l'énergie et croissance du PIB : la croissance n'est possible qu'en dissipant davantage d'énergie. À l’instar du corps humain, l’économie est une structure dissipative : elle doit être constamment alimentée en matière et en énergie, ce qui lui permet de se complexifier, de générer du travail mais également des déchets. Il est donc primordial de comprendre qu’une économie répond aux deux lois de la thermodynamique : la quantité d'énergie et de matière d’un système isolé est constante et sont entropie, c’est à dire grossièrement le niveau de désordre microscopique du système, augmente avec le temps. Nous vivons sur une planète où les ressources sont présentes en quantité limitée. Pour échapper à un effondrement économique et social, nous devons éviter un pincement de potentiel entre le puits où l'économie puise de l'énergie libre disponible et des ressources matérielles et celui où elle rejette ses déchets.

Appréhender des concepts issus de la thermodynamique tels que ceux de structure dissipative, d’entropie et de travail utile, et comprendre en quoi ils sont indispensables à la bonne compréhension de l’économie
Comprendre pourquoi le travail utile constitue un indicateur plus pertinent que le PIB réel
Découvrir en quoi le modèle énergétique d’une société influe sur son système politique
Comprendre pourquoi le taux de rendement énergétique constitue une limite infranchissable

Episode

12

L'économie face la catastrophe climatique

La théorie néoclassique, qui, sur la base du modèle de Solow, considère que la croissance ne dépend que de la démographie et d'un progrès technique dont l'origine est inconnue, est incapable de prendre en compte l'impact du dérèglement climatique sur l'économie. Certains économistes de premier plan ont ainsi été conduits à publier des travaux aux conclusions délirantes, estimant par exemple qu’une augmentation de la température globale de 6°C sur Terre ne causerait qu’une diminution du PIB réel mondial de 10 % alors que la survie de l’espèce humaine serait probablement mise en cause par un tel réchauffement. Dans les faits, la montée des eaux menace des espaces habités par des centaines de millions de personnes tandis que de larges zones de la planète pourraient connaître des conditions de température et d’humidité rendant la vie humaine impossible. Il convient donc d’adopter des politiques publiques volontaristes pour lutter contre le réchauffement et s’y adapter.

Prendre la mesure des effets que le dérèglement climatique aura sur des espaces peuplés par des milliards d’êtres humains
Comprendre qu’il reste encore beaucoup d’énergies fossiles disponibles : nous devons nous sevrer de celles-ci de notre propre initiative, en procédant à des choix politiques ambitieux
Comprendre pourquoi il est difficile d’estimer l’impact que le changement climatique aura sur le PIB

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